M’évoquant fortement les univers fantasmagoriques de Miyazaki, Murakami nous emmène dans un monde situé à la limite du réel. Il nous raconte les péripéties d’un jeune garçon nommé Kafka qui se trouve pris dans le tourbillon de la vie.
Son histoire suit en parallèle celle d’un vieux monsieur analphabète : monsieur Hoshino. Au fil de la lecture, on se rend compte que chaque histoire s’imbrique l’une dans l’autre et il est souvent difficile de discerner le rêve de la réalité.
Kafka sur le rivage est une ode à l’adolescence, période charnière durant laquelle de nombreux changements, qu’ils soient physiques ou psychiques, s’opèrent. Le désir d’indépendance et le désir sexuel sont au cœur de cette intrigue.
Dans l’ensemble, le roman n’est pas si mal mais la version française est sûrement desservie par la traduction qui n’arrive certainement pas à retranscrire avec exactitude le texte original, alourdissant par moment le style. Paradoxalement, le personnage principal malgré son jeune âge et son statut d’orphelin est peu sympathique.
Pour une fois je ne partage pas ton avis! Cet auteur m embarque dans chacun de ses livres ; son univers poétique est un enchantement.